•                                                Mon père,                          25/06/2022.

     

    Toi qui n'avait qu'un corps sans un travail pour vivre,

    Toi qui malade dans les rue déambulais ivre.

    A quoi bon consulter les docteurs ,les psy en cas d'épilepsie..

    Fier de ton malheur tenant  le cap, portant la honte de l'handicap.

    A l'arrière du taxi à l'écart de ta mère , Au virage la portière s'ouvrit ,naguère...

    Trois ans, une crise tous les quart d'heure,

    Par inattention grand mère  vécue la terreur.

    Qui peut se targuer de juger le malheur?

    Moi qui devint son sang , sa chaire ,tout comme lui, défendu par sa mère,

    Bien qu'il me reconnut ,moi le bâtard préféré de sa maman,

    Son premier né , il jalousait  même ses enfants.

    Plus cynique que méchant, bien que violent, fit cinq gosses à ma mère.

    Ma mère , Dieu ai son âme parlons en , des mains tordues depuis  jeune âge,

    Qui pour le pain, mendiait souvent, faisait ménages..

    Tous deux connurent enfant la guerre, la faim, les placements,

    Les cruels paysans ,mais tout cela c'était avant...

    Je le revois le soir, à l'ombre des miroirs sapé,

    Rejoindre au bistrot d'à côté , sa cavalière la bière.

    Tu nous fit bien des misères, père!

    Avant de dire adieux  grand mère , avait fait promettre à maman,

    de ne jamais quitter mon père ...

    Vivre le quart monde  la peur, la misère , j'avais trois ans..

    A quatorze ans , quittai famille , amis , parents..

    Il y a tant à dire, qu'avant de partir ,je prendrai bien le temps...

    JJD       (tous droits réservés)


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  • A celui,                                              

    A celui, que la misère gêne tant le tableau est triste,

    Certains subliment leurs souffrances ,tant d autres la subissent...

    Miracle d'artiste , l'épreuve d'une  catharsis.

    Votre ami.

    JJD

     


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  • Transhumanisme,                          22/06/2022

     

    A quoi sert  faire mourir la mort...

    Elle qui vient soumise à la seconde...

    Mère la mort me connus doux et nus,

    J'étais alors, elle me parlait à demi-mot .

    Elle se tut...

    C'est bien d'en haut, que nous viennent les mots.

    Pour qui se bat , la mort peut bien venir,

    Elle , déjà vaincue...

    A faire mourir la mort vieille femelle,

    Que ferez-vous de la jouissance,

    Cette petite mort, celle du sommeil..?

    N'être que machine, sans air,

    Bienvenue l'enfer , multivers imaginaire,

    Du réel le virtuel fait sa guerre...

    Par négation du corps , de la chair.

    Gâchant la ressource première;

    Transhumanisme , serait-ce cynisme..?

    A quoi nous sert de faire mourir la mort,

    Elle  nous fit doux , mis à l'abris?

    Mère me vint , la seconde...

    J'étais alors son ventre, goûtais en secret ses mots tendres.

    Transhumaniste   , pis que pendre,

    Toi qui ne sais différence entre vices et vertus..

    Elle s'est tue, à disparue.. , Mon âme pleure à pierre fendre...

     

    JJD      

        (tous droits réservés)


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  • Tel un enfant ,                                 20/06/2022

     

    Retraité depuis peu ,à l'ombre volet blanc de fenêtres fermées.

    Je suis  la renoncule, petit jésus béni, bien à l'abris, des canicules..

    Bouteille plastique percées de glaçons frais,

    Fixées sur le ventilateur,  climatiseur du pauvre ta fraîcheur..

     Système "D", l'ouvrier qui n'en a pas en meurt...

     

    Somnolent doucement ,au doux nuage lent,

    Où le frigo ronronne, où les glaçons se forment,

    Dans ce décors d'enfant que la réalité déforme,

    Tel un petit roman qui réalise le difforme...

    Sans enfer d'analyse , autres témoins pervers,

    Finirais- je en hivers..

    Déjà ,l'ombre m'attire , m'étire filiforme..

     

     

    Au carrousel du coeur , n'ayant vu que dépit,

    Loterie du bonheur , merci et les soucis aussi..

    Tel l'enfant content de peu, où son bonheur est grand..

    Mouche du coche ,bien a l'abris ,des robes noire,

     des collets blanc...

    JJD

    (tous droits réservés)

     

     


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  •  Et quoi  que nous fassions,                         18/06/2022

     

    Et quoi que nous fassions,

    L'explication de la violence,

    L'histoire du singe, de la gueunon,

    Chaînons manquant de cohérence..

    Science sans conscience ,

    Mût par de mauvaises intentions...

    Pauvre chien aux abois,

    La loi ,l'ordre mis à bas..

    A l'orée  extrémiste de tous bois,

    Plus d'alternative le peuple s'atermoie...

    Les chiens de gardes  grondent  aboient...

    Et quoi que nous fassions,

    Explication de violence

    Guerre de singe , de gueunon,

    Chaînon manquant de cohérence,

    Mût par de mauvaises intentions.

    Neutralisant la raison en raison de sa dépendance,

    Au mensonge , l'illusoire puissance , de déraison..

    De quoi en appeler aux anges ,

    Voyant  venir de l'homme l'oraison..

    JJD

    (tous droits réservés)


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